Environ 30 ans d’implantation et malgré des avancées socio-économiques majeures, le projet minier initié par Rio Tinto QMM à Fort-Dauphin et ses communes environnantes, continue d’essuyer la résistance d’une frange de la population. Le rejet de la population constitue un des problèmes majeurs rencontrés par les grands investissements dans le secteur extractif. Le cas du projet d’extraction d’ilménite dans la région Anosy n’en fait pas défaut. Au bout de 30 ans, le défi demeure l’acceptation, l’imprégnation et l’adhésion des communautés impactées directement ou indirectement par ses activités. Un obstacle de surmonté, une partie de la population y démontre une totale adhésion. Ce, suite aux retombées positives qu’ils ont observé ou qu’ils vivent directement. Ceux-là condamnent les non adhérents, ceux qui se sentent lésés et qui manifestent leur protestation, en les qualifiant de « fauteurs de trouble ». Suite à ces manifestations, une descente de presse a été organisée par l’organisation de la société civile Search For Common Ground (SFCG). Ce, afin de permettre aux médias de mener des investigations sur la situation et de faire connaître la réalité sur place. Pourquoi cette résistance malgré les années de cohabitation ? Quelles solutions préconise la société d’extraction pour y remédier ? Quelles sont les retombées réelles et palpables du projet minier pour Fort-Dauphin, les communes directement touchées ou encore pour la région Anosy ? Autant de questions qui suscitent l’intérêt de tous. Le port multi usage d’Ehoala figure parmi les infrastructures construites grâce à l’implantation de la société Rio Tinto QMM à Fort-Dauphin. (…).