Le programme Biodiversité de la Commission de l’océan Indien, financé par l’Union Européenne (Biodiversité COI-UE / 2014-2019), appuie les pays du sud-ouest de l’Océan Indien, dont Madagascar, à réduire la pression sur la biodiversité. L’atelier national de restitution des résultats et de consolidation des acquis s’est tenu hier, à l’hôtel Le Louvre Antananarivo. La pression démographique, l’urbanisation, la surexploitation des ressources, la dégradation des sols, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes et les effets du changement climatique, menacent la biodiversité, notamment les espèces endémiques. L’appui du programme Biodiversité COI-UE promeut l’utilisation durable des ressources de la biodiversité, dans une optique de développement et de lutte contre la pauvreté. Le programme touche 4 pays membres de la COI (Madagascar, Les Seychelles, Maurice et les Comores) et 2 pays de l’Afrique de l’Est (Kenya et Tanzanie) et vise ainsi à réduire l’utilisation illégale des ressources naturelles. A noter les plantes endémiques, les coraux et autres espèces animales menacées d’extinction. Il cherche également à renforcer la conservation et l’utilisation durables des ressources de la biodiversité côtière et marine, spécifiques à chaque île, aux niveaux régionaux, national et communautaire.