Antananarivo, le 15 mai 2018: Le Directeur Général du CFIM a mis en relief l’importance de l’imagerie satellitaire dans le domaine de la sécurité et la sûreté maritime lors de la table ronde débattant sur la pertinence de la mise en place du Centre National de l’Observation Spatiale à Madagascar organisée par l’IRD au Centre d’Information et de Documentation Scientifique et Technique (CIDST) ce mardi 15 mai 2018.
La célébration des 70 ans de présence de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) se déroule cette semaine à Antananarivo du 14 au 17 mai 2018 en présence d’une délégation de l’IRD dirigée par son Président Directeur Général, Monsieur Jean Paul Moatti. Un programme chargé traitant divers domaines est prévu à cet effet dont une conférence intitulée “Une science d’excellence au service des Objectifs de Développement Durable à Madagascar” qui s’est tenu ce mardi 15 mai 2018 au CIDST Tsimbazaza, lors de laquelle a été débattu le thème de la pertinence de la mise en place d’un Centre National de l’observation Spatiale à Madagascar lors de la première session. Divers partenaires de l’IRD y sont intervenus étant donné que les besoins dans le domaine de l’observation spatiale sont éparses et embrassent divers secteurs tels que l’aménagement du territoire, la gestion des risques et catastrophes, l’agriculture, la santé publique, l’environnement, mais également dans la gestion et la sécurisation du territoire en général et du territoire maritime en particulier….
D’après le contexte établi par le Centre National de Recherches Environnementales, Madagascar dispose d’importantes compétences disponibles dans ce domaine mais les besoins demeurent assez importants dans le cadre de l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable (ODD), et les grandes peines dans l’acquisition des données dues au manque de matériels techniques amplifient les difficultés de leur traitement et leur optimisation. La mise en place du Comité Intersectoriel de la Télédétection en 2016 a déjà été un pas significatif mais insuffisant compte tenu du dynamisme technologique cernant le domaine rendant chaque retard davantage handicapant. Le Directeur Général du CFIM a d’ailleurs précisé lors de son intervention que les principaux facteurs de blocage se situent surtout autour du coût élevé qui nécessite une coopération de toutes les parties prenantes. Par ailleurs, les techniciens dans ce domaine étant encore en infériorité numérique devant l’importance du territoire national, le besoin en renforcement de capacité en matière d’exploitation et d’analyse pour s’acquérir de l’expertise mérite également une grande considération.
Le CFIM pour sa part considère urgente la mise en place de ce centre comme son potentiel, pour constituer la seule alternative de renseignements fiables dans le cadre de la sécurité et la sûreté maritime dans certains cas, comble le CFIM d’espoir dans la poursuite de ses missions. Il faut savoir surtout que l’imagerie satellitaire est souvent utilisée à titre de preuve pour la poursuite des contrevenants maritimes compte tenu de sa large portée, mais d’une manière limitée car le pack d’image demeure encore financièrement inaccessible pour les pays en voie de développement.